Parce que…
Parce que, parce que…
En écrivant cela je ne ris pas, mais je souris, c’est presque bon signe.
Je découvre que je ne suis plus la même. Ou, se serait plus juste d’écrire : je ne dois, ne plus être la même. Parce que j’ai reçu une grande claque de la vie, forcement je ne peux plus la regarder de la même façon cette vie, même si j’ai eu envie d’essayer. C’est un fait, une évidence, c’est impossible d’être la même. Je dois donc accepter d’avoir changé radicalement. Je n’en ai pas envie, mais ai-je le choix ?
Je dois donc me battre. Peut-être même me débattre… au plus profond de moi-même.
J’ai toujours été celle que je suis, mais malgré tout, un tout multiple, écrivant ici ou là sous différentes couleurs, différentes humeurs, différents registres avec différentes émotions, toujours munis de mots plus ou moins plumes ou plus ou moins plombs. Aujourd’hui le besoin d’écrire est bien plus grand qu’avant, et pourtant je n’arrive pas à rassembler mes mots quelque part où ils auraient une place juste, claire, lumineuse, blanche…
Je sais que si je veux me relever, je dois me rassembler. Peut-être même me ressembler au plus profond de moi-même.
J’écrirais pour moi, pour lui, pour vous, pour eux, pour elles, pour la vie, et parce que c’est ce qu’il me reste à faire de plus constructif, me dé-multiplier en seul contenant.
Ce blog n’a plus de raison d’exister. J’écrirais donc là.