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Ma vie, mes amours, mes amants, mes emmerdes et le reste

7 novembre 2011

Parce que…

Parce que, parce que…

En écrivant cela je ne ris pas, mais je souris, c’est presque bon signe.

Je découvre que je ne suis plus la même. Ou, se serait plus juste d’écrire :  je ne dois, ne plus être la même. Parce que j’ai reçu une grande claque de la vie, forcement je ne peux plus la regarder de la même façon cette vie, même si j’ai eu envie d’essayer. C’est un fait, une évidence, c’est impossible d’être la même. Je dois donc accepter d’avoir changé radicalement. Je n’en ai pas envie, mais ai-je le choix ?

Je dois donc me battre. Peut-être même me débattre… au plus profond de moi-même.

J’ai toujours été celle que je suis, mais malgré tout, un tout multiple, écrivant ici ou là sous différentes couleurs, différentes humeurs, différents registres avec différentes émotions, toujours munis de mots plus ou moins plumes ou plus ou moins plombs. Aujourd’hui le besoin d’écrire est bien plus grand qu’avant, et pourtant je n’arrive pas à rassembler mes mots quelque part où ils auraient une place juste, claire, lumineuse, blanche…

Je sais que si je veux me relever, je dois me rassembler. Peut-être même me ressembler au plus profond de moi-même.

J’écrirais pour moi, pour lui, pour vous, pour eux, pour elles, pour la vie, et parce que c’est ce qu’il me reste à faire de plus constructif, me dé-multiplier en seul contenant.

Ce blog n’a plus de raison d’exister. J’écrirais donc là.

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6 octobre 2011

Rouge comme rouge

je suis en colère aujourd'hui... je ne peux pas l'expliquer... une vague rouge dedans.

ça a commencé par un truc récalcitrant qui ne voulait pas renter dans la case. puis par un oubli agaçant qui m'a fait courir. puis par des propos entendus dans le couloir, puis par la négativité de mon cercle proche, puis par un connard au téléphone, puis par une pétasse qui ne comprends rien à rien, puis par un boulot impossible, puis par le temps qui devient gris, puis par le temps qui passe vite et au ralentis en même temps comme pour me tromper...

puis je ne sais plus bien... mais je me sens pleine comme une lune qui degeule du jour, ou une femme enceinte qui attend les forceps...

une vague de colère... simple et efficacement méchante.
J'aurais pu ecrire violente. mais non. rien ne dépasse. tout est en place.

 

4 octobre 2011

couleur insipide

Je crois que je ne vois plus la vie avec autant de nuances. Tout me parait insipide.

Je me souviens de cette époque aux mille couleurs... il est loin.

je me souviens de ces instants à reluquer le monde et l'inconnu... à imaginer des vies sur des vies passantes...

Pourtant il parait que j'ai repris des couleurs...

Je me demande quand, les couleurs auront-elles assez de criardises pour me transporter ailleurs que dans mon hiver intérieur...

 

29 septembre 2011

Même si.

 

Il faut se rendre à l’évidence je pense à ce jour où il faudra que j’affronte à nouveau des mains d’hommes… je me demande où je serais, quand ce sera, qui ce sera ?… et je sais ce à quoi je penserai à ce moment là...

Cette situation m’obsède.

 

Mais je pense aussi que de penser à ça, ça me dit que je compte aller bien.
C’est pas rien.
Non ce n’est pas rien. C’est sur cette pensée que j’arrête d’y penser.

28 septembre 2011

C'est pas l'envie qui manque...

non...

c'est juste que je mon cerveau semble ne plus fonctionner... un truc qui joue le grain de sable dans le rouage...

Genre une envie de dormir en pleine nuit. ou l'obligation d'aller travailler pendant la journée...

je note que j'ai une boite aux lettres. je l'ecris car j'avais oublié d'y aller... depuis... depuis... wha... au moins depuis... un long moment.

Ca peut servir une boite aux lettres... en tout cas j'y pense et puis j'oublie.

pourtant j'ai un porte-clé à mes clés pour y penser hein!...

 

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26 septembre 2011

Descends d’ton ciel si t’es un homme !

Non mais tu crois quoi ?!?  Tu crois que t’casser comme ça, ça va passer inaperçu, et que je vais faire comme si de rien n’était ?

Tu crois que personne  n’a vu qu’t’étais parti ? Tu crois qu’on va s’taper tout le boulot d’une vie qui reste à faire tout seul chacun dans not’ coin  sans moufter? Tu crois qu’on va pas s’boire la fin de la bouteille de charrette peut -être? Tu crois qu’on va arrêter d’vivre ? tu crois vraiment qu’on va t’oublier ? Non mais tu rêves !!! Aller ! Descends d’ton ciel si t’es un homme ! Viens t’frotter ! Rappelle-nous qui t’es !

Viens ! J’ai deux mots à t’dire !

 J’ai envie d’te malaxer, j’ai envie de t’mordre, de t’secouer le corps, le pendulier, d’ruer dans ton tic tac… tu m’mets en pétard, j’ai la rage, l’orage, et le tonnerre immonde qui gronde, j’ai des volts à décharger,  j’ai envie de t’ tuer tiens !

Descends d’ton ciel putain ! Que j’puisse te dire que j’t’aime. Les yeux dans les yeux.

Je crois que là…  tu m’ mets vraiment hors de toi…

22 septembre 2011

Dormir,

 

Je me dis que mal dormir c’est pire que de ne pas le faire.

Respirer…se concentrer sur le souffle…sentir son corps s’enfoncer dans le matelas… fermer les yeux et ne penser à rien… se laisser tomber, se laisser sombrer.

Mais y’a rien à faire toutes les 75 minutes je descends en trombe et je cours dans le jardin… y’a un peu d’air, un peu de rosée, et le ciel y est beau, profond…. La tête  renversée dans ce ciel, je ne réfléchis plus à rien, tout est neutre, sans douleur. Tout est simple. Respirer. C’est tout.

Je souri parce que je descends comme je me suis couchée, parfois nue, parfois glissée dans un grand tee-shirt avec des XL d’homme, parfois je prends même le drap… je suis seule. Je ne peux que me choquer moi. Moi et ma pudeur on est bien copines et on se connait depuis trop longtemps pour faire des chichis.

Je fume, et j’écoute les bruits de la nuit, ses bruits mêlés aux miens.

J’ai repris la cigarette. Je dois à nouveau arrêter.
Je dois à nouveau m’occuper de moi. Je dois veiller sur moi puisque je suis, à nouveau, seule.

Je dois m’aider. Je dois m’aimer. C’est ce que je dois faire. Retourner me coucher.

21 septembre 2011

Step by step

Je réalise qu’en ayant ré ouvert mes blogs [sic] le temps n’est pas élastique… je réalise aussi qu’il semble que je panique. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel blog j’écris…

 

Léotard de son p’tit nom Léo disait «  pas un jour sans une ligne »…

C’est comme ça que je vais retrouver mes mots. Un par un.

 

Je réalise qu’ils sont là… ils s’imaginent que je vais tout cracher d’un seul coup comme un volcan. Ils sont revêches, parfois en colère, parfois triste, parfois drôles, parfois débiles… mais… je sens que je vais exploser…

 

Je dois donc composer. Faire avec. Accepter des compromis… me compromettre ?

 

Ce matin j’ai retrouvé la lune. C’était très tôt ou peut-être très tard je ne sais plus…

Quelqu’un l’a remise dans mon ciel.

J’ai eu envie de crier. Je ne l’ai pas fait.

20 septembre 2011

Monsieur arc-en-ciel

 

C’est clair, si je n’étais pas là c’est bien que j’étais ailleurs. Au pied d’un arc-en-ciel. Même plus près que ça, dans son creux, au milieu.

Je n’y suis plus. C’est bien connu les arcencieux s’en vont silencieux. Ils disparaissent. Parfois dans un coup de tonnerre. Parfois juste en disant à demain. J’aurais dû le savoir.  Mais c’est plus facile de fermer les yeux et de se laisser porter. C’est moins douloureux que d’imaginer qu’un  jour ils peuvent mourir. Comme ça. Comme une éclipse de ton ciel.

J’ai touché plein de couleurs chez lui, et ça aurait pu continuer comme ça encore longtemps. Sauf qu’aujourd’hui  la vie m’oblige à la regarder sans cet  arc-en-ciel là. Je dois faire sans sa multitude et ses compromis de couleurs. Alors je reviens ici au noir initial… au noir cru, cruel et crucial.

Il est mort. Dead. Ou peut-être est-ce moi qui le suis ? On ne saura jamais. Ce qu’on sait, c’est qu’on est chacun de l’autre coté de l’un et de l’autre. Personne ne sait quel est le bon coté… Peut-être qu’il pleurs lui aussi,  la gorge coulée ? Peut-être qu’il regarde aussi le ciel, dévisage les nuages, et cherche mon regard? Peut-être que c’est moi qui ne suis plus là pour lui, peut-etre que je l’ai laissé partir sans même le savoir… Il a prit la tangente de notre parallèle. Il est maintenant sur la sienne. Seul. Ou peut-être pas. Il est Quelque part au cœur d’un arc-en-ciel au pied de nul part.

Mais  nul part c’est aussi dans mon thorax. Je me dis que puisque je l’ai embrassé j’ai son air dans mes poumons. Puisqu’il m’a touchée j’ai sa peau sur la mienne. Il est nulle-part-tout en moi. Mais de quel coté suis-je bordel ?

19 septembre 2011

l'arrache coeur

a main nue

11 mai 2010

Monsieur marron


J’ai revu cet homme là, la semaine dernière  pour la deuxième fois. Manière de se remémorer quelle tête on avait. Nous nous étions donné rendez-vous en terrain neutre pour prévenir tous débordements de crème de marron.

Il est arrivé en retard donc j’ai bu avant d’attendre. Logique.
(Je sais je ne devrais pas).

Je vais finir par croire que la ponctualité est une histoire de femmes…

La soirée fut sympa. Et puis…Quelques mots sur notre entrevue de l’année dernière. Presque un an. Et puis rien… ou plutôt si… ses yeux  qui brillent qui me parlent de son désir immédiat. Ses mots à peine chuchotés pour me dire ce que ses mains contenaient comme envies. La description d’une brûlure dans le ventre. Je n’ai pas cédé à son invitation. Il aurait fallu pour cela qu’il me transmette par la peau son envie, qu’il me touche autrement que par des mots,.. J’ai le cœur sec.

 

Depuis nos retrouvailles virtuelles nous nous écrivons en anglais et nous nous parlons français. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça.

 

Hier un texto.

Marron – when are you available ?

Ink - Wednesday evening

- Any suggestions?

- No, not yet.

- Ok lets go for le jardin royal 19h30

- It’s going to rain!

- Take your umbrella!!!

 

 

Okkkkaye!

Depuis je chante:

I’m fUckinG in the rain

just fUckinG in the rain

What a glOrius feeling

i’m hAppy Again...

10 mai 2010

Révolution.

Tant que personne ne m'aimera. je n'aimerais personne. NA! fait chier. zut crotte pourrie chiasse oblique... c'est parce que c'est pas joli de dire merde.

Je lâche rien.

10 mai 2010

Y’a pas de doutes c’est le printemps.


A l’heure ou je publiais mon gribouillis précédent. Monsieur bleu marine se manifestait…

Hééééééé ben… manquait plus que lui.

 

Les libidos réveillent les ours sortant de l’hiver le sexe avide… 

Un an sans nouvelles. Du silence en pagaille.

 

« Je n’ai pas été très dispo ces derniers temps pour toi, je suis content de te voir ici »

Traduction du bleu marine à l’inkred.

Je t’ai ignoré sans raison aucune depuis août 2009, mais j’ai envie de baiser bientôt.

 

J’ai le cœur sec… très sec… très très sec.

10 mai 2010

S’en tenir aux plans As.


 

Je ne sais pas ce qu'il se passe... ils se sont donnés le mot... depuis presque deux mois mon regard s'est tourné vers moi.. MOI. Mon centre. Mon ventre, mon cul, mes envies. MOI. En plus je suis fière de savoir enfin écrire MOI. Je me surprends à sourire en le faisant… je me soigne, je mange mieux, je ne fume plus, je fais du sport. Je perds du poids. Je me fais belle. Je me fais pelle... ça va ramasser de la couleur dans tous les coins...

 

Sauf que y'a un hic. Ils se sont donnés le mot. Ils s'arrangent pour me titiller. Tester ma résistance. Comme des sirènes.

Ça existe les sirènes hommes? moué...

C’est pas encore arrangé mes excès coté imagination...

Donc je vois arriver des maquereaux... heu? Des requins? Des sireneaux. Ils appellent, ils me hissent vers eux, ils viennent manger dans ma main, ils me caressent l'esprit, me prient... ils s’agenouillent et demandent la rédemption...
C'est le printemps. Je ne suis pas dupe.
Parfois c'est indolore, mais parfois j'ai mal. Alors je cours, j'appuie, je vais plus vite, et si j'ai mal, alors c'est moi qui choisi où, quand, et comment. Je n'ai plus mal à cause des maquereaux, j'ai mal à cause de mes choix. De ma force d'esprit.

Monsieur turquoise me re-contacte.HIC! monsieur marron m'a fait un déclaration d'aHIC!mour entre deux verres comme je n'en avait jamais eu. J’ai sentHIC! son désir me pénétrer à distance. Monsieur transparent HIC... HIC... HIC... se déplace pour me voir...HIC! ils se sont donné le mot... et moi HIC... je cours.

Cours Ink. Cours… appuie. Avance. Et ne te retourne pas. Vise l’horizon. Cours Ink…

 

4 mai 2010

Cote de maille qui traînaille

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1 mai 2010

Mais que quoi qu'est-ce?


 

J’ai été malade. Mal à des endroits, dans un corps rempli de dégoût.
Une crise de foie, de foi, d’effroi.

Je me suis prise en main. Avec mon p’tit panier sous le bras…I went to the market mon pt’it panier… heu..non c’est pas ça.

 

Changer la vie, c’était ça qu’il fallait faire.

J’ai arrêté de fumer oué... une belle réussite… je m’appelle ink, j’ai pas fumé depuis le 1er avril et c’est pas une blague, chaque jour de gagné est un jour de paix. Ça mérite d’être raconté. Mais plus tard.

J’ai acheté un tapis volant. Oué. Un très bien. Je sais ça parait fou mais non. Ça aussi ça mérite d’être expliqué. Là je fais juste un sommaire !

J’ai été à niouyork alors ça c’était grandiose…kusturiquesque.

J’ai croisé des sexes décolorés. Heu… pas des peroxydés. Juste des plans Q voir des Z... Rien qui vaille la peine d’avoir une couleur de ma palette… ils ont juste mérité de voir la couleur de mes palots. Rien de plus. Beurk. J’ai vécu des histoires rocambolsexe…roccobolsexe ? tsss……

 

J’ai travaillé. Ha ben oui j’ai travaillé aussi…

Je me suis isolée pour évacuer la bile par tous les moyens du monde…

A tel point qu’en un mois j’ai oublié les gens proches. J’ai oublié de passer prendre un thé là, oublié une crémaillère ici, et deux anniversaires d’amis de trente ans over there… j’ai été au fond de ma mine de con, au charbon. Et toi la vie ? ca va ?

27 avril 2010

Important ?

peut-être que je suis là. ou peut-être pas.
je ne sais pas.

L'importance n'a pas de portance sur mes actes.
j'acte que je jacasse pour rien.

17 mars 2010

J’entrouvre un œil.


 

Je n’en ai pas fini j’ai dit.

J’ai envie d’aimer. Mais je ne suis toujours pas prête à le dire. J’ai envie d’écrire, de rager, de me lâcher, de racler mes bas fonds, mais non. Je me tais encore un peu.

J’ai juste envie de dire que j’ai envie d’aimer. J’ai envie de ça. De me sentir vibrer. De me sentir battre de l’intérieur, j’ai envie d’avoir chaud partout, j’ai envie de frissonner en fermant les yeux sur une pensée, j’ai envie de sentir mon ventre se tendre et mon sexe demander. J’ai envie d’être en confiance, j’ai envie de me détendre, de me laisser aller. J’ai envie d’aimer y pas de doutes.

12 mars 2010

Les jours s’endurent


 

Je n’ai rien à dire des jours, comme s’ils étaient des jours de défunts. De ces jours où les hommes s’habillent en noir et portent des fleurs, qui puent la mort, à la boutonnière des tombeaux de souvenirs.

Je n’ai rien à dire des jours. De ceux où j’ai vu le soleil, la neige, le gel ou le gris. Ils avaient le froid sur eux jusque dans moi. Les os repliés sur eux même pour me tenir chaud au corps.

J’ai dormis dans mille lits. Ceux de mes rêves. Ceux de mes souvenirs, ceux de mes rivières de solitude. Et ceux de mes draps. Mes nuits furent des nuits. Des nuits grasses, qui avaient la grâce de garces débraillées.

Je me suis fais un baldaquin, un jumeau, un bateau, un rotin, un ancien et le mien. Je les ai embrassé de long en large de mes travers.

J’avais besoin de paix. D’ailleurs je n’en ai pas fini.


5 mars 2010

Baldaquin

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