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Ma vie, mes amours, mes amants, mes emmerdes et le reste
16 août 2009

Eprise de tête.

L’après midi fut un palliatif à ma morosité.

C’est comme ça que je suis tombée sur un ordinateur qui me faisait du gringue dans un rayon de magasin ouvert. Mon ordi est en fin de course et menace, à chaque instant, de s’éteindre avec tout ce qu’il a dans la cervelle. Toute ma vie d’écrivaillonne est à l’intérieur de son duo-cœur… j’acquis la bête dans un élan franchement décidé. « Je veux ça » Je me suis sentie comme après une visite chez le coiffeur. « Changez-moi de tête s’il vous plait ! » Me voilà donc avec une cervelle toute vierge. Je dois la remplir tout d’abord de mes outils préférés et transvaser mes souvenirs. Pour le moment je trie. Ça m’occupe. Ça prend l’esprit, ça me fait sourire, ça me fait plaisir de retrouver certains vieux écrits. Des vieilles lettres, des vielles images… ma vie durant quatre ans est là, et défile. Je jette parfois, j’enrage, et malgré tout je sens bien le hérisson dans le fond de ma gorge faire son nid. Il se tourne et se retourne.

Palliatif donc.

J’ai toujours envie de pleurer sans y arriver. J’ai toutes sortes d’émotions, mais pleurer, abandonner, est impossible. C’est sans doute coincé dans mon dos, au centre de ma contracture, dans le cœur du nerf énervé.

J’ai passé la fin d’après midi chez ma sœur, nos enfants se sont vus et chamaillés, la tribu va bien. La piscine a entendu mille secrets d’été et au moins deux cent gros mots réprimandés.

Ma sœur et son mari sont en fin de course, eux aussi, Enfin pas eux, mais leur union. Je la soupçonne de m’inviter pour voir comment va le célibat à notre âge. Je les ai vus faire, son mari et elle, leur quotidien est pitoyable. Ils se critiquent sans cesse, s’envoient des javelots de phrases, ils sont en guerre. Je m’enfonçais dans mon fauteuil ultra class, le traditionnel verre de rosé à la main et me confortait dans mes choix d’il y a longtemps. J’ai eu raison de quitter un homme que j’aimais encore. Au moins je l’ai respecté et le respecte encore. Voilà comment les hommes en veulent aux femmes, leurs piailleries inutiles, et ils en deviennent odieux. Vivre à deux ce n’est pas chose facile. Mais à leur place, moi, j’arrêterais leurs conneries. J’ai fermé les yeux, levé le verre au ciel, « à ma santé ma belle, tu es une fille bien ».

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