Quelle aventure !

Encore une fois. Je dois me rendre à l’évidence. Je ne suis pas faite pour ces jeux.

Monsieur bleu cahier est un homme raide comme un piquet. Sec. Aride. Il s’interdit le sentiment. Mais il l’interdit aussi aux autres sous couverts de grands discours. C’est dommage je l’aimais plutôt bien. Mais je préfère m’amputer moi-même de mes libertés. Je préfère choisir toute seule de ne pas dire j’ai envie de te voir, plutôt que de me voir montrée du doigt comme une sentimentale mal fagotée de la cervelle. Plutôt que de m’entendre dire que c’est une parole de faibles. Mais m’amputer, c’est m’empêcher de vivre. D’être moi-même. Entière.

J’ai envie de dire « j’ai envie de te voir », j’ai envie de tendre la main à une autre main, j’ai envie de m’approcher d’un corps sans être acculée dans un retrait par un regard réprobateur.

Parce que je me refuse à vouloir le dompter comme un animal sauvage. Qu’il reste sauvage.

Je ne serais pas son bourreau. Parce que c’est ce qu’il cherche. Des claques dans sa gueule pour le sortir de sa raideur…

J’ai envie d’être libre de penser, libre de dire, libre de me montrer à nue, libre d’être émue, libre de tout ce que je me refusais il y a longtemps et qu’aujourd’hui j’accepte de vivre avec force et volonté.  J’ai envie de vivre les bras ouverts.

Voilà. J’ai mis un coup de hache dans mes idées. Bleu cahier doit disparaître avant que je ne glisse dans des moments que je ne veux pas vivre.

Oublier. Tirer un trait. Rester en marge sur une note rouge et raide. Dénuée de sens.

Peux mieux faire.

Comments

[Ink]

m'sieur harry. j'ai écrit quelque part dans ce blog que cet endroit ne serait pas un réservoir dogs. j'ai formulé quelque part que je ne glisserais pas dans ce genre de terrain... parce que je veux être libre d'y écrire. si je devais par mégarde franchir cette limite je devrais fermer ce blog d'un seul clik...
il n'est pas question de miroir à deux faces. certains me connaissent en vrai (je ne sais pas comment ils font pour me reconnaitre à chaque fois d'ailleurs! doit y avoir un mouchard quelque part!)
et d'autres ne me connaissent pas. c'est comme ça... peut-être qu'un jour on se croisera (ce qui m'étonnerais parce que la géographie n'est pas tout à fait d'accord avec ça si je comprends bien...vous êtes au nord et moi au sud quoique on pourrait dire que je suis nord d'autres contrées... j'me comprends) mais sinon je suis là pour écrire. pour me vider la tête, le cœur, les tripes. pour ne pas perdre la main avec les mots. pour être moi. je ne suis pas là pour jouer un jeu. pas là pour flirter avec le virtuel, je veux de la vie! c'est écrit en gros sous chaque mot que je pose ici. j'ai arrête les lettres d'amour c'est mauvais pour ce que j'ai après je deviens illisible et personne comprends mes mots d'amour... héhé... non non restez lecteur et moi écriveuse.

[Harry]

ink> c'est le propre des histoires. Et même l'écrivain n'arrive pas à contrôler pas ses personnages.

[ink]

halala! mais où va t-on?

[Harry]

ink> why not? Le trouble de se retrouver de l'autre côté du miroir; moins de savoir qui se cache derrière les écrits que de devenir une partie des écrits.

[ink]

Harry > tsss vous voulez vraiment un couleur? parce que j'ai ma petite idée de celle qui vous ira à ravir...sourire...m'enfin! vous êtes lecteur!