Monsieur marron
J’ai revu cet homme là, la semaine dernière pour la deuxième fois. Manière de se remémorer quelle tête on avait. Nous nous étions donné rendez-vous en terrain neutre pour prévenir tous débordements de crème de marron.
Il est arrivé en retard donc j’ai bu avant d’attendre.
Logique.
(Je sais je ne devrais pas).
Je vais finir par croire que la ponctualité est une histoire de femmes…
La soirée fut sympa. Et puis…Quelques mots sur notre entrevue de l’année dernière. Presque un an. Et puis rien… ou plutôt si… ses yeux qui brillent qui me parlent de son désir immédiat. Ses mots à peine chuchotés pour me dire ce que ses mains contenaient comme envies. La description d’une brûlure dans le ventre. Je n’ai pas cédé à son invitation. Il aurait fallu pour cela qu’il me transmette par la peau son envie, qu’il me touche autrement que par des mots,.. J’ai le cœur sec.
Depuis nos retrouvailles virtuelles nous nous écrivons en anglais et nous nous parlons français. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça.
Hier un texto.
Marron – when
are you available ?
Ink - Wednesday
evening
- Any
suggestions?
- No,
not yet.
- Ok
lets go for le jardin royal 19h30
- It’s
going to rain!
- Take
your umbrella!!!
Okkkkaye!
Depuis je
chante:
I’m fUckinG
in the rain
just fUckinG
in the rain
What a glOrius
feeling
i’m hAppy Again...