Charisme.
Je parlais l’autre jour d’un portrait robot de celui qui me ferait vibrer. Dans ce portrait robot il n’était pas question d’aspect physique. Ce portrait ce construit tranquillement dans ma tête j’y reviendrai plus tard, rien ne presse.
Par contre c’est en refaisant la déco de ce blog que je me suis rendue à l’évidence.
Je cherchais une image pour illustrer ces pages. J’ai farfouillé longtemps. Et seul les images de Bilal me convenaient. Je suis sensible aux visages, aux corps, aux personnages. Et si je vais dans mes souvenirs, je peux constater que les hommes que j’ai aimés sont ainsi. Ils ont tous ce trait de mine en commun. Des gueules taillées au crayon noir, des profondeurs dans les yeux, des balafres visibles ou invisibles venues des ténèbres. Des hommes perfectos dans des corps sculptés. Denses, anguleux, forts dans ce qu’ils dégagent par leurs allures, des hommes beaux sans l’être vraiment.
Les hommes que j’ai aimés sont tous Bilalesques.
Je m’en rends compte.
Et quand je dis j’ai aimé. Ce n’était pas rien. C’était consistant dans ma chair.