Il neige il vente, dehors c’est la tourmente.
J’écris, et j’écoute un opéra... dans une autre vie je saurais chanter…
Et puis une conversation téléphonique avec un ami. J’ai plein d’amIs. Tous célibataires à la recherche de leur charmantes. Ils disent tous pareil. Les femmes sont des abattoirs, des menteuses religieuses, des cr-amantes et tout un tas de jolis qualificatifs que je leur trouve moi-même en plus… et je leur dit que les hommes sont pareils, que ce sont les mêmes histoires. Et là ils disent « non ! pas moi ! je ne suis pas comme ça! » Eux ne sont pas des connards…
tsss…
Et moi je ne dis rien.
…
Et moi je suis quoi ? Une femme du camp incriminé…
Ils me parlent comme si je n’étais rien… je ne fais pas ou plus partie du paysage… je suis juste une oreille chaleureuse, une amie, quelqu’un de similaire, de seul… aussi.
Je lui dis que la vie est riche qu’il faut lui faire confiance… mais ça fait trop longtemps qu’on se connaît… on ne peut pas s’aimer…
Je raccroche et je chante. J’ai froids aux pieds. Il neige, il vente, et …dedans c’est la tourmente.