Il ne se passe jamais rien.

Je suis juste en vie et contente de l’être. J’ai vécu des rémue-menages et des chaos. Des corporate face to face, enragés et enrageants, des remontages de bretelles avec des clins d’oeils compréhensifs. J’ai comme un peu l’impression de porter un grand chapeau de con et que tout le monde est heureux comme ça.

L’avantage, c’est que moi je me fous bien de traîner des casseroles. J’ai une conscience et des baskets confortables et surtout peur de rien. En échange du sombrero, j’ai demandé un périmètre de sécurité. Le sombrero est grand et il n’y a de place que pour une seule tête. La mienne. Basta. Donc l’emmerdeuse à dix mètres et no emails. Fermeture du pont-levis : no communications via la boite. Nothing. Game over.

Et voilà. Je peux bosser tranquille avec mon sombrero. A quel prix déjà ?

Il est bien possible que je lui fasse envoyer un tube de vaseline.