Lorsque la douleur paraît
La nuit fut courte et agitée. Les diverses positions offertes pour dormir ne m’ôtaient pas la douleur. J’ai dormi assommée par les merdes chimiques qui soit disant étaient sensées m’aider. Je me suis couchée avec la nausée, le tournis, l’estomac retourné et un peu moins mal. Assommée pour quelques heures. A 3h45 un serial killer me sortait de ma torpeur, ce cauchemar me criait dessus. J’allais mourir certainement si je ne m’étais pas réveillée à temps. A 3h50 la douleur reprenait le dessus et le sommeil avait fuit avec le cauchemar. J’ai mal. Putain que j’ai mal. Les enfants dorment. Sans doute le feront-il jusqu’à midi. Le silence du petit matin me ravie, le café est fumant dans ma tasse, les oiseaux piaillent leurs vies et la première cigarette apaise mon esprit. La douleur certes. Mais la tranquillité. Des idées neuves pour la journée. Avoir écrit hier m’a fait du bien.